
L’élévation du niveau des mers
en sera la manifestation la plus flagrante, provoquée principalement par la dilatation thermique de l’eau et par la fonte partielle des calottes de glaces polaires et des glaciers continentaux. Selon la moyenne des estimations, le niveau s’élèverait d’environ cinquante centimètres d’ici 2100. Certains deltas, lagunes et régions littorales pourraient être submergés. Des pays comme les îles Maldives dans l’Océan Indien, auraient de graves difficultés à lutter contre l’avancée des mers. En France, la Camargue et le rivage à lagunes du Languedoc seraient immergés.
Les bouleversements climatiques
Quant aux manifestations climatiques extrêmes (inondations, tempêtes, vagues de chaleur, sécheresses) constatées en Europe et notamment en France au cours de ces cinquante dernières années, elles pourraient préfigurer ce qui risque de se passer avec une plus grande fréquence.
Les bouleversements écologiques
Aussi faibles soient-ils, ces changements auront des conséquences de grande ampleur sur les paysages, la vie animale et végétale, l’évolution des sols et des ressources en eau, et sur nos activités économiques (pêche, agriculture, sylviculture, tourisme, …) ou encore sur notre santé.
Pour prévoir ces changements, les experts construisent des modèles numériques complexes capables de reproduire les observations actuelles (données climatiques, hydrologiques, …) et de simuler les évolutions futures. Différents scénarios sont envisagés selon les variations à venir des émissions de CO2. On peut faire aujourd’hui des prévisions globales au niveau de la planète avec une marge d’incertitude qui reste importante.
Un remède : réduire les gaz à effet de serre. Nous avons tous, particuliers, entreprises et collectivités un rôle à jouer !

